Lucien
SA Oulahbib -- Lorsque des attaques similaires à la voiture
bélier se sont passées en Israël en novembre 2014 personne ne parlait d'actes
de "déséquilibrés" mais d'attentats menés par des "activistes palestiniens" dont personne ne doutait
de leur capacité de jugement ; lorsque cela se passe en France trois jours de
suite (le dernier à Nantes le 22/12) les officiels s'obstinent de façon pour le
coup très déséquilibrée à n'y voir "que" des actions
"isolées" opérées par des supposés "dérangés" : de qui se moque-t-on?…
Les
officiels français sont si pressés d'étouffer la réalité qu'ils vont désormais jusqu'à relativiser les cris religieux lancés à Dijon, ne parlons pas de ceux de Nantes, remettant même cause
l'attaque intentionnelle du commissariat du jour précédent ; et tout cela pour
refuser obstinément de voir la vérité de la guerre et sa similitude avec ce qui
se passe non seulement en Israël mais en Algérie naguère, allant mobiliser un
sociologue à la retraite comme ce pauvre Michel Wieviorka qui n'avait déjà rien
compris aux émeutes de 2005 et qui est venu dans C dans l'air expliquer en quoi
des frustrations au Collège pourraient expliquer tel passage à l'acte, aidé en
cela par un Mohamed Sifaoui encore plus incompétent que d'habitude lorsqu'il
lance que cela n'avait "rien à voir avec sa conception de la
religion". De tels propos sont absurdes, et même indignes tant les acteurs
issus de l'islam réel ne peuvent évidemment pas connaître l'islam édulcoré des
salons parisiens.
Ce sont
en fait des actes de guerre effectués depuis des siècles au nom du
"dieu" dénommé "Allah" en imitant au mieux le comportement
de son représentant qui au 6ème siècle avait de ses mains égorgés plusieurs
centaines de personnes comme s'il coupait des têtes de choux, était-il
"déséquilibré" ? On a dit cela aussi d'Hitler, de Staline, comme si,
pour innocenter la responsabilité collective d'un peuple ou d'un régime il
fallait mettre tout sur le dos d'un seul ; et ceux qui opèrent ces raccourcis
sont pourtant les premiers à établir par exemple des liens de cause à effet
entre ces démences opérées par certains lycéens américains tuant leurs
congénères et la détention d'armes, ou le caractère compétitif et dur de la vie
américaine, relativisant pour le coup l'aspect individuel alors qu'ils n'ont de
cesse pour les cas qui nous occupe de le mettre en avant…
Sauf
que là, trop c'est trop, nous avons affaire à une somme d'incompétents,
d'ignares, et en fin de compte de dangereuses personnes qui mettent en danger
tout un peuple parce qu'ils s'obstinent à ne pas prendre le taureau par les
cornes et à plutôt lui agiter un chiffon rouge ce qui ne fait que l'encourager
à poursuivre.
Il est
clair que tous ceux qui nient le caractère politique de ces actes devraient
être radiés immédiatement ou alors être poursuivis en justice pour non-assistance à
personne en danger, ici en l'occurrence tout un peuple abandonné à une classe
politico-médiatique de plus en plus incompétente, illégitime, nihiliste,
cynique, et qui, à force, va amener un retour de balancier si dur qu'il va tout
balayer sur son passage, sans aucune nuance, amalgamant toute la population d'origine
nord-africaine avec
ce sortilège mortel, cette mouche Tsé Tsé qu'est l'islam depuis 1400 ans.
C'est
ce que recherchent sans doute les apprentis sorciers qui nous gouvernent
cherchant à tout rapetisser, infantiliser, à rendre tout un peuple handicapé,
déjà en l'appauvrissant de plus en plus, ensuite en le rendant inculte, et,
aujourd'hui, en l'abandonnant aux actions de soldats surgis certes du néant,
certes en haillons, mais pas plus que ces gueules cassées qui se faisaient
trouer la peau pour qu'un général ait son étoile et brille dans un salon
parisien, là le gars et son cri obéissent à l'injonction du calife légitimé,
comme ses ancêtres l'ont toujours fait ; il suffit de regarder le film de Jean
Pierre Lledo "Histoires à ne pas dire" pour comprendre que
lorsque l'ordre avait été donné le voisin allait égorger "Marcel" qui
l'avait aidé pourtant à construire sa maison, s'agissait-il d'un acte de
"déséquilibré" ? Pas pour Sartre ni pour les "porteurs de
valises".
Nous
n'avons pas en tout cas à nous faire psychiatre en politique mais stratège et
pour le coup, ici, soldat de la contre-insurrection, même si les chefs ont
déserté ou pactisent avec l'ennemi. Nous sommes devant de la haute trahison et
nous regardons cela comme s'il s'agissait d'un rêve (à la recherche des 12 000
verges à défaut de vierges) alors que nous voguons en plein cauchemar.
Reproduction
autorisée avec mention :
Lucien
SA Oulahbib - http://www.resiliencetv.fr/
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