Michel
Garroté -- Dans l’hebdomadaire français Valeurs Actuelles
on peut lire, à propos d’un militant gay de l’UMP passé au FN et s’étant vu
attribuer d’importantes fonctions au sein du parti de Marine Le Pen : « Jeudi
11 décembre. De nombreux cadres du FN disent à Marine Le Pen, à mots couverts
pour certains, frontalement pour d’autres, leur opposition à cette nomination.
Les militants, aussi, réagissent. Le siège du parti, à Nanterre, est submergé
d’appels téléphoniques, téléguidés pour certains, spontanés pour d’autres. Les
courriers affluent, certains menacent de rendre leur carte ou de ne plus voter
pour le FN ».
Valeurs actuelles : « Rien n’y fait. Dans l’entourage de Marine Le Pen,
on raille ces ‘cathos de merde’. Après la diffusion de l'information par
Valeurs actuelles, vendredi, qui a fait changer d'avis Marine Le Pen (voir ici), une purge est en route : la présidente du Front
national est ulcérée. Elle veut trouver l’auteur des fuites, punir le fautif. ‘Je
sais qui c’est, je le ferai exclure du bureau politique’, s’emporte-t-elle devant
des proches. La ‘chasse aux sorcières’, dixit un cadre, est ouverte »,
conclut Valeurs Actuelles.
Pour ce qui me concerne, j’avais
déjà abordé le sujet dans « C’est la guerre civile au sein du Front
National » (voir lien vers source en bas de page). Pour mémoire, les
catholiques ont toujours été très mal accueillis au sein du Front National. Dans
le passé, il s’agissait essentiellement de catholiques traditionnalistes, tel
Bernard Antony. En 2014, il s’agit de catholiques, traditionnalistes pour
certains d’entre eux ; mais pas exclusivement de catholiques
traditionnalistes. Marine Le Pen a toujours eu des relations ambiguës avec les
catholiques, y compris avec ceux issus de La Manif Pour Tous, Sens Commun, etc.
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