Michel Garroté
-- J’ai déjà eu l’occasion d’écrire
que ce qui est permis à Charlie Hebdo jusqu’à l’extrême, est interdit à
l’hebdomadaire français de droite Valeurs Actuelles. En effet, le directeur de
la publication de Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel, a été condamné, le mardi
3 février 2015, à 2’000 euros d'amende pour soi-disant « provocation à la
discrimination envers les musulmans » en raison de sa « Une »
représentant une Marianne voilée. Ce que la just-ice socialo-islamiste
française prétend ainsi combattre, c’est « l’amalgame » entre gentil
activiste mahométan et méchant terroriste musulman.
Au-delà de cette pseudo-tolérance à géométrie variable,
qui tente à la fois, de valoriser l’islamophobie caricaturale d’extrême-gauche,
et, de censurer l’islamophobie de droite, au-delà de tout cela, les deux
questions qui restent posées sont : primo, quelle est la véracité
historique de Mahomet en sa qualité présumée de prophète ; et secundo,
Mahomet a-t-il oui ou non perpétré des crimes, et, si oui, a-t-on le droit de
le dire, de l’écrire et de le critiquer.
L’apologétique musulmane a cru voir dans le
syriaque Mnahmânâ, qui traduit le grec Paraclet, le nom de Muhammad, ce qui
linguistiquement n’a aucun sens : racines n-h-m et h-m-d respectivement. Puis,
l’apologétique musulmane a pensé que le grec paraklètos était une mauvaise
lecture pour périklutos - qui signifie illustre, renommé, et qui serait la
signification de Muhammad - ce qui soit reviendrait à traiter une langue
indo-européenne comme une langue sémitique où priment les consonnes ce qui est
idiot ; soit découlerait de l’accusation de soi-disant « altération » des
textes - lancée par le Coran - contre les Juifs et les Chrétiens, ce qui constitue
une allégation mensongère (extraits adaptés ; voir liens vers sources en
bas de page).
A propos du « pas d’amalgame » (padamalgam)
entre musulmans et terroristes, le chroniqueur chrétien Bernard Antony rappelle (extraits adaptés ; voir liens vers sources en
bas de page) : Car, oui ou non, Mahomet a-t-il fait égorger les poètes juifs
Kab Ibn al-Ashraf et Abu Rafi parce qu’ils s’étaient moqués de lui ? Oui ou non
a-t-il fait assassiner la poétesse Asma Bint Marwân pour un peu de moquerie,
tuée dans son lit alors que le plus jeune de ses cinq fils pas encore sevré
dormait sur sa poitrine ? Oui ou non, pour quatre vers d’ironie, a-t-il fait
périr de même dans son sommeil le vieillard centenaire Abû Afak parce qu’il
s’était un peu moqué de lui ? Ces faits sont rapportés dans les « Hâdiths »,
les faits et gestes de la vie du prophète et dans la « Sira », la
biographie, deux livres fondamentaux de l’islam, presqu’aussi sacrés que le
Coran.
Mahomet n’a pas tué que des poètes. Oui ou non, à
Médine, en 627, a-t-il en personne décapité - ou fait décapiter - tout au long
d’une journée, le millier d’hommes de la tribu juive des Banu Qorayza, ayant
fait distribuer leurs femmes et enfants comme butin ? Oui ou non, après la
prise des fortins de la palmeraie de Khaybar s’attribue-t-il la jeune Safiyya dont
le père, le rabbin Hoyey, avait été égorgé à Médine et dont il fait torturer le
mari, Kinâna ibn Rabî, pour savoir où il a caché ses biens ? Oui ou non,
ordonne-t-il la lapidation des femmes adultères, les amputations des voleurs,
les tortures et la décapitation pour ses ennemis ? Et nous n’évoquerons pas ici
le Coran et ses centaines de mentions de l’enfer dans lequel sont jetés pour
l’éternité les « associateurs » coupables du seul péché qu’Allah ne
pardonne jamais : « associer d’autres dieux à Dieu comme le font les
chrétiens ».
Alors comment peut-on tout de même découpler
totalement les crimes des jihadistes et des terroristes de l’exemplarité qu’ils
invoquent du modèle de Mahomet ? Là réside l’évidente difficulté du « pas d’amalgame »
érigé en slogan simpliste. Comment distinguer l’islam-religion du système de
théocratie totalitaire de son fondateur et de la charia qui en découle ? Là
réside le défi pour éviter que l’islamisme jihadiste le plus extrémistes ne
devienne chaque jour un peu plus l’islam réel. Ce défi ne sera pas relevé avec
du déni de réalité, du refus de vérité et du double langage, conclut Bernard
Antony (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
Pour conclure, rappelons que Jean Damascène, qui
fut un témoin oculaire du passage de la culture chrétienne à celle de l'islam
en Syrie au VIIIe siècle, a consacré, dans son classement des hérésies, le
chapitre 100 à l'islam, qu'il tient pour une hérésie née au sein d'une
communauté déjà hérétique, celle des Saracènes, qui donnera ensuite le terme
Sarrasins.
Jean Damascène écrit à propos de Mahomet et des
mahométans : « A partir de cette époque, un faux prophète survint au
milieu d’eux ; il s'appelait Mameth. Il a entendu quelquefois l’Ancien et
le Nouveau Testament, et est censé avoir rencontré un moine arien, par la
suite. Finalement il créera lui-même sa propre hérésie. Puis déçu, il fit
croire au peuple qu'il était un ‘craignant Dieu’, et fit propager la rumeur
qu'un écrit saint lui avait été apporté du ciel. Il mit par écrit des
sentences, qu'on ne peut que railler, dans son livre et le leur donna pour
qu’ils y obéissent ».
Et Jean Damascène demande aux mahométans à propos
de Mahomet : « Puisque vous n’avez pas l'autorisation de vous marier
sans témoins, ni d’acheter quoi que ce soit, ni d’acquérir aucune propriété,
vous n'avez même pas le droit de prendre un âne, ou tout autre animal, sans
témoins, ainsi donc vous avez des femmes, des propriétés, des ânes et toute
autre chose, en présence de témoins; et donc uniquement votre foi et vos écrits
saints vous les acceptez sans témoins. Cela provient du fait que celui qui vous
a donné les écrits, ne détient son autorité de nulle part. De plus il n'y a
personne de connu qui ait témoigné à l'avance à son sujet ».
Reproduction autorisée avec mention :
Source (s) :
Avertissement :
« Le blog de Michel Garroté a été supprimé ».
Voilà le message que certains de mes lecteurs ont vu apparaître sur leur écran,
lorsqu’ils ont tenté d’accéder à mon blog. La raison de cet incident est
simple : ces derniers jours, un nombre incalculable de sites et blogues
ont fait l’objet de cyber-attaques (et, non, « le blog de Michel Garroté »
n’a pas été supprimé et moi non plus je n’ai pas été supprimé…). Si cela devait
se reproduire, vous auriez alors plusieurs solutions :
« rafraichir » la page d’accueil de mon blog ; revenir plus tard
sur mon blog ; introduire les mots « le blog de Michel Garroté »
dans la recherche Google ; ou encore, lire mes articles sur http://www.lesobservateurs.ch/ et sur http://www.resiliencetv.fr/. Il est clair
que les gauchistes et les islamistes vont sans doute continuer leurs cyber-attaques
contre les blogues tels que le mien. Il va falloir apprendre - toujours plus -
à vivre avec cela.
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