Michel Garroté -- Je n’invente rien. Cela s’est réellement passé. Il y a quelques jours, au Vatican, des dignitaires chrétiens et musulmans se sont livrés à un extraordinaire exercice spirituel : celui de la niaiserie chrétienne mêlée à l’hypocrisie islamique. Les propos tenus par ces cléricaux islamo-chrétiens en vase clos ont rivalisé de sottise pour les uns et de fourberie pour les autres. Lisez seulement.
Ainsi donc, au Vatican,
du 2 au 4 décembre 2014, s’est tenu le « 3e Sommet islamo-chrétien ».
Ce sommet a réuni quatre délégations dont les participants venaient des cinq
continents. Outre la délégation catholique, hôte du sommet, dirigée par le
cardinal Jean-Louis Tauran, l’on comptait la délégation musulmane sunnite
dirigée par le prince Al Hassan Bin Talal, la délégation musulmane chiite ayant
à sa tête l’ayatollah Sayyed Mostafa Damad et la délégation anglicane sous la
direction de l’évêque anglican de Washington, John Bryson Chane.
Au
titre des apports bénéfiques des traditions religieuses, l’accent a été mis par
l’émir Al Hassan Bin Talal sur la nécessité de réinstaurer les espaces sacrés
desdites traditions comme espaces d’épanouissement d’un dialogue interculturel
et inter-religieux constructif, valorisant les terrains d’entente et respectant les différences.
Quant au cardinal Tauran, il a souligné l’importance du respect des convictions de «l’Autre», dès lors qu’il respecte les lois et les règles du vivre-ensemble inspirées par la sagesse et le bon sens.
L’ayatollah Damad, pour sa part, a mis l’accent sur les principes de
rationalité qui doivent prévaloir dans la compréhension des valeurs religieuses
et de la vie en société. Les normes et préceptes religieux étant établis, cette
rationalité aide à en pondérer les composantes au niveau de l’interprétation de
celles-ci et aussi de leur application.
L’évêque Chane a également fait valoir les atouts dont disposent le
christianisme et l’islam pour œuvrer de concert, conjointement avec les
gouvernements et la société civile dans la période agitée actuelle.
Reproduction autorisée avec mention :
" Quant au cardinal Tauran, il a souligné l’importance du respect des convictions de «l’Autre», dès lors qu’il respecte les lois et les règles du vivre-ensemble inspirées par la sagesse et le bon sens."
RépondreSupprimerSur les millions d'islamiques vivant sur la planète, combien d'entre eux respectent les convictions de l' Autre ?
Plus aujourd'hui ! Dès la petite enfance on leur enseigne la différence : les Roumis et les Chrétiens doivent être éradiqués de la planète. Ce sont des infidèles. Alors que l'Eglise ne s'y mette pas non plus sinon, ils signent eux-mêmes la fin de notre ère chrétienne.