Michel
Garroté -- Le verdict est tombé : la pauvre Eva Joly a dépassé les limites
autorisées de la liberté d'expression en assimilant l'excellent Christian Vanneste aux négationnistes
et en le qualifiant, de façon injurieuse, d'aussi abject que les bourreaux. Ses propos démagogiques et déplacés ont été sanctionnés. En effet, Eva Keskelamagueul Joly a été condamnée, jeudi 11 décembre 2014, à 800
euros d'amende pour avoir diffamé Christian Vanneste. Le tribunal correctionnel
de Paris a - en outre - condamné Eva Joly à verser à Christian Vanneste un euro de dommages et intérêts et 1.500
euros pour les frais de justice.
Dans une vidéo diffusée sur internet le 10 février 2012, Christian Vanneste avait
évoqué « la fameuse légende de la déportation des homosexuels », propos qui avaient provoqué un tollé. Alors candidate au premier
tour de l'élection présidentielle, Eva Joly avait réagi dans un communiqué mis
en ligne sur le site d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), lui reprochant d'avoir
fait référence à des « propos
négationnistes ».
« Sur la réalité et l'ampleur
de la déportation des homosexuels, question reconnue comme spécialement
complexe et délicate, les parties se prévalent de certains documents identiques
dont il ressort notamment qu'il y aurait eu un nombre extrêmement limité de
Français arrêtés sur le territoire français et déportés pour le seul motif de leur homosexualité », souligne le tribunal.
Si Christian Vanneste a « minimisé et relativisé la
gravité de la déportation des homosexuels, en des termes qui ont pu particulièrement choquer et blesser, le bénéfice de la bonne foi
ne peut cependant pas être accordé » à Eva Joly, « qui a en l'occurrence
dépassé les limites autorisées de la liberté d'expression en assimilant
Christian Vanneste aux négationnistes et en le qualifiant, de façon injurieuse,
d'aussi abject que les bourreaux ».
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