Michel
Garroté -- En Allemagne, malgré les appels à l’accueil
des immigrés lancés par les Eglises au nom de la « charité » ou par le patronat qui
réclame de la main d’œuvre étrangère pour compenser le recul de la population,
une partie de la population allemande fait de plus en plus « l’amalgame » entre
immigration et islamisation (extraits adaptés ; voir lien vers source en
bas de page).
Elle
n’hésite plus à la dire ouvertement. Depuis octobre, des milliers d’Allemands
regroupés par le mouvement Pegida (l’acronyme allemand pour « Européens
patriotes contre l’islamisation du pays »), manifestent pour dénoncer le flux migratoire (musulman).
Chaque semaine, ils sont en moyenne 10’000 à 15’000 dans les rues. Un sondage de l’hebdomadaire Die
Zeit montre que pour ainsi dire un Allemand sur deux (49%) éprouve de la sympathie
pour Pegida et 30% disent le soutenir totalement.
Ces
contestataires viennent de recevoir un soutien important : Hans-Werner
Sinn, l’un des plus grands économistes allemands. Président de l’institut de conjoncture Ifo (Institut für Wirtschaftsforschung) à Munich, cet
universitaire contrebat les thèses dominantes sur « l’apport » des
immigrés (musulmans) à la société allemande.
Hans-Werner Sinn, dans une étude dont les conclusions sont
publiées dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, estime que le coût réel d’un immigré entraîne un bilan négatif de 1’800 euros par an pour le fisc allemand. Son calcul
intègre les coûts pour la collectivité (infrastructures, police, etc.). Sinn invite les économistes et les intellectuels
allemands à débattre de l’immigration (musulmane)
sans idéologie.
L’appel vaut aussi pour la France (fin des extraits adaptés ; voir lien
vers source en bas de page).
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Les Allemands ont compris.
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