Michel
Garroté -- En 2011 déjà, l’Agence Internationale de
l’Energie Atomique (AIEA), une filiale de l’ONU, avait publié un rapport
confirmant que l’Iran possédait suffisamment d’uranium enrichi pour mettre en
danger Israël. Le rapport avait été très peu relayé par les médias. De fait, c’est
principalement Obama qui souhaite un rapprochement avec les ayatollahs
iraniens. Et les ayatollahs, eux, se fichent de nous, comme d’habitude.
Du
reste, le numéro un iranien Ali Khamenei a averti, jeudi 9 avril 2015, qu'il
n'y a pas la garantie de parvenir à un accord final avec les grandes puissances
sur le programme nucléaire militaire de son pays, douchant l'optimisme idiot
très en vogue après la conclusion d'un accord-cadre sur ce dossier. L'ayatollah
Khamenei, qui a le dernier mot sur les dossiers stratégiques dont le nucléaire,
s'exprimait pour la première fois au sujet de l'accord-cadre conclu le 2 avril
2015.
L’ancien
Premier ministre israélien Ehud Barak compare l’attaque sur le programme
nucléaire iranien à la liquidation d’Oussama Ben Laden : « C’est une
Opération d’une Fraction de Nuit » (voir liens vers sources en bas de page).
L’ancien Premier ministre d’Israël, Ehud Barak, a déclaré mercredi qu’une
opération militaire pour éliminer le programme d’armes nucléaires de l’Iran est
plus comparable à la mission ponctuelle pour tuer Oussama ben Laden qu’à une
guerre à grande échelle. Dans une interview sur CNBC, Ehud Barak a déclaré que
l’opération prendrait seulement « une fraction de nuit » et a ajouté
que « les Iraniens ne peuvent rien faire à ce sujet, sauf attaquer Israël ».
L’administration
utilise le terme ‘guerre’, a déclaré Barak : « et les gens pensent que
c’est probablement quelque chose comme une guerre contre l’Irak ou une guerre
en Afghanistan, [mais] ce n’est pas le cas. Techniquement parlant, le Pentagone
et les forces armées américaines dans le cadre d’un soutien et probablement à
l’initiative du président [américain] [pourraient] créer un moyen extrêmement
efficace pour détruire le programme nucléaire militaire iranien en une fraction
de nuit ».
Barak,
qui a également été ministre de la Défense d’Israël, a déclaré que sur un
« spectre entre la guerre en Irak et l’assassinat d’Oussama Ben Laden, on
est beaucoup plus proche du scenario d’Oussama Ben Laden ». « C’est
quelque chose qui doit être compris » a ajouté Barak : « Les Iraniens
ne peuvent rien faire à ce sujet, sauf attaquer Israël ».
Comme
préalable à son évaluation de ce que serait une intervention militaire contre
le programme nucléaire de l’Iran, Ehud Barak a conseillé qu’un ultimatum soit
donné à l’Iran pour que clairement son projet nucléaire soit abandonné.
Il a critiqué fortement la stratégie de négociation de la Maison Blanche
en disant que les concessions américaines sont beaucoup plus ancrées que
celles de l’Iran parce qu’en tant que démocratie, les États-Unis ne peuvent changer
de positions sur un caprice.
Il a
dit que « chacun d’entre nous préfère une solution qui pourrait être
obtenue par des négociations, mais pour négocier, l’autre côté devrait
comprendre et croire … que s’ils ne veulent pas composer avec les exigences
réelles, mettre tout le matériel enrichi hors d’Iran, fermer Fordo, cesser tout
travail de militarisation et les préparatifs d’armes ; s’il n’y a pas
d’accord sur tout cela en ce moment, ils font face à des alternatives » (voir
liens vers sources en bas de page).
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De son
côté, Naftali Benett a fait part d’un phénomène regrettable et hélas récurrent (voir
liens vers sources en bas de page). Lors de son interview sur CNN la
journaliste qui l’interrogeait sur la question iranienne lui a dit : « Vos
arguments semblent justes et logiques mais Ephraïm Halévy, qui était directeur
du Mossad il y a quatorze ans a dit récemment l’inverse ». Benett dénonce
la regrettable habitude des gens de gauche de contredire publiquement et même à
l’étranger les positions du gouvernement légitime israélien sur des sujets
extrêmement sensibles, ce qui a pour effet d’affaiblir sérieusement la position
internationale d’Israël et sa force de dissuasion.
Il a
également rappelé l’attitude d’Itshak Herzog et Tsipi Livni qui ont
publiquement soutenu l’Administration américaine contre le Premier ministre de
leur propre pays notamment sur la question du discours devant le Congrès US. Le
leader de Habayit Hayehoudi lance un appel aux responsables de la gauche, aux
anciens officiers de Tsahal et responsables sécuritaires de diverses époques :
« les amis, les élections sont passées, le peuple a tranché. Respectez le
verdict démocratique et laissez-nous travailler maintenant ! » (voir liens
vers sources en bas de page).
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Michel
Garroté
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" Respectez le verdict démocratique et laissez-nous travailler maintenant ! "
RépondreSupprimerOn ne peut convaincre la félonie... L'éradiquer n'est plus à la mode...