Michel
Garroté -- Le copilote de l'avion de la Germanwings, qui
s'est écrasé dans les Alpes en mars, aurait répété son geste, lors du vol aller, avant de précipiter l'avion jusqu'à la collision au sol au retour, selon le Bureau d'enquêtes et
d'analyse (BEA). Andreas Lubitz « a répété ce geste qu'il a fait lors du vol fatal » le matin même, lors du vol aller, entre Düsseldorf et Barcelone, selon Rémi
Jouty, le directeur du BEA lors de la publication d'un rapport préliminaire sur
le crash du 24
mars.
Ces manipulations n'auraient pas eu d'effets sensibles car elles auraient été effectuées alors que « le contrôle aérien avait donné ordre de descente et
l'avion avait déjà commencé à descendre »,
selon Rémi Jouty. Le rapport du BEA indique ainsi que « plusieurs sélections temporaires d'altitude vers 100 pieds (30 mètres)
avaient été enregistrées au cours de la descente du vol précédent (le vol aller entre
Düsseldorf et Barcelone) celui de l'accident, alors que le copilote était seul dans le poste de pilotage ».
Le BEA a recensé cinq sélections temporaires
d'altitude, alors que l'appareil passait de 37.000 à 25.000 pieds. Pour le vol fatal, le BEA affirme qu’Andreas Lubitz aurait « intentionnellement
réglé les consignes du pilote automatique pour commander une descente de
l'avion jusqu'à la collision avec le
relief ».
Si les affirmations du BEA
sont exactes, cela implique qu’un copilote, seul dans le poste de pilotage,
peut s’entrainer à crasher son avion sans que cela ne soit détecté par quelque
organe de contrôle ou de surveillance que ce soit. C’est à se demander si l’on
peut encore monter dans un avion sans qu’un copilote halluciné fasse des
loopings, juste comme ça, pour s’amuser. A noter que lors du crash du vol
Rio-Paris, les informations fournies par le BEA étaient - à l’époque déjà - moyennement
satisfaisantes.
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autorisée avec mention :
Michel
Garroté - http://leblogdemichelgarrote.blogspot.ch/
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