Michel
Garroté -- Le mouvement allemand (et depuis peu français)
anti-islamique Pegida, contraint d'annuler l’un de ses rassemblements (celui de Dresde) en raison d'une « menace » présumée d'attentat évoquée par les autorités,
compte manifester à nouveau tout en engageant le dialogue avec les partis
politiques et la presse, a-t-il annoncé. On ne se laissera pas retirer le droit au
rassemblement, ni la liberté d'expression, a assuré Kathrin Oertel, l'une des
figures de proue du mouvement, lors de la conférence de presse de Pegida.
La
police avait annoncé dimanche l'interdiction de toute manifestation à Dresde pour la journée du lundi 19 janvier 2015, évoquant un « risque
terroriste concret ». Pegida a déclaré
qu'il s'agirait
d'une « menace de mort » visant
Lutz Bachmann, l'un des organisateurs du mouvement, lui aussi présent lundi
devant la presse. La liberté de manifester est un bien extrêmement précieux et
doit être préservée autant que possible, a rappelé lundi la chancelière Angela
Merkel, alors que la décision d’interdire la
manifestation de Pegida prise
par les autorités de Dresde a été diversement accueillie par les médias allemands.
Pegida,
qui a vu grossir son cortège depuis sa première
manifestation pacifique du
lundi à Dresde le 20 octobre 2014, avait rassemblé 25.000 manifestants lundi 12 janvier 2015 dans cette ville de la Saxe. Lutz Bachmann et Kathrin Oertel ont informé qu’ils travaillent à un concept de sécurité pour qu'une nouvelle
manifestation puisse avoir lieu lundi 26
Janvier 2015.
Lundi 19 janvier 2015, les
deux organisateurs de Pegida ont présenté un manifeste en six points, base de
discussion avec les partis, dans lequel ils
proposent une immigration
qualitative inspirée du Canada pour attirer plus de travailleurs qualifiés, et
la création d'un devoir d'intégration pour les
étrangers.
Interrogée sur les contours de ces
revendications, Kathrin Oertel a répondu qu'il reviendrait aux politiques de
les définir. Elle a dit souhaiter qu'on discute de ces thèmes. Pegida
souhaite également l'expulsion sans retour possible des islamistes et des
fanatiques religieux, le renforcement de la sécurité
intérieure et la
mise en place de référendums d'initiative populaire.
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autorisée avec mention :
Très juste ce que dit Kathrin Oertel.
RépondreSupprimerJe me demande pourquoi, en France, en Belgique et, aujourd'hui, en Allemagne, les gouvernants donnent ordre d'investir des quartiers, des habitations, connus pour la présence de "gens" de la mouvance islamique.
Il a fallu que l'on compte tant de morts pour aller débusquer (c'est pas le mot exact puisqu'ils savaient qu'ils habitaient là !) ces rats de leurs trous.Voilà le défaut des européens. Ils laissent les musulmans radicaux prendre de l'ampleur, endoctriner, tuer et après ils voudraient qu'on les félicitent pour leurs actions antiterroristes.
Je voudrais savoir si la manif de pegida "français" qui devait avoir lieu à Paris le 18 a été maintenue ou non. Comme d'hab, silence complet des media.