Michel
Garroté -- Je l’avais écrit dès le
début. Et maintenant, on peut le lire dans Valeurs Actuelles
(extrait ; voir lien vers source en bas de page) : « C’est
l’ex-commissaire divisionnaire du Service de protection des hautes personnalités
(SPHP devenu SDLP) Éric Stemmelen qui l’affirme sur sa page Facebook : « il y a
bien eu dysfonctionnement des moyens de l’État » concernant la protection de
Charlie Hebdo et de son directeur Charb. L’accusation est d’autant plus
crédible que ce policier est un spécialiste reconnu de la question : en 1994,
c’est lui qui avait été chargé de définir la distinction entre “protection
rapprochée” et “accompagnement de sécurité” dans l’arrêté ministériel portant
sur ce sujet. Or, selon lui, la décision de passer, voici quelques mois, de la
première option (un véhicule et cinq policiers au minimum) à la seconde (un
seul policier, qui a été tué) n’aurait pas fait l’objet d’une réunion, pourtant
obligatoire, de la commission ad hoc (créée en 2008) ».
Valeurs
Actuelles ajoute : « À noter que cette commission présidée par le
directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et composée, notamment, du
préfet de police et des directeurs généraux de la police et de la gendarmerie «
ne s’était jamais réunie plus de deux ans après sa création » ! De plus, ajoute
l’ex-commissaire, un “sas” aurait dû être installé à l’entrée du journal et des
consignes données à sa direction afin qu’elle change, chaque semaine, les
horaires de ses conférences de rédaction — que les tueurs connaissaient. « Si
Charlie Hebdo avait, avec Charb, été protégé réellement, on n’en serait
probablement pas là », écrit-il. Stemmelen réclame la constitution d’une commission
d’enquête parlementaire », conclut Valeurs Actuelles (fin de l’extrait ;
voir lien vers source en bas de page).
Reproduction
autorisée avec mention :
Sources :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire