Michel Garroté -- En Allemagne, des citoyens manifestent contre l’islam
radical et l’immigration incontrôlée. On nous dit
que ces manifestants seraient « d’extrême-droite ». Au large de l’Italie,
des « vaisseaux fantômes » chargés de réfugiés manquent de s’échouer
sur les plages ou contre les falaises. On aimerait bien connaître l’identité de
ces fantômes wagnériens présumés. En France, ceux qui crient « Allah
Akhbar ! » avant d'attenter à leur vie après avoir ôté
celles de quelques malheureux qui croisaient leur chemin, n'auraient pas toute leur raison et ne seraient donc que des « déséquilibrés ».
Cette langue de bois
politiquement correcte est impressionnante : critiquer l’islam radical
serait une forme « d’extrémisme » ; et tuer en hurlant « Allah
Akhbar ! » serait une simple pathologie et non pas un véritable crime.
C’est l’inversion du bien et du mal, le paradigme inversé, le monde qui marche
sur la tête.
PEGIDA - Quel pédigrée ?
Quelques 20’000
personnes ont manifesté lundi à Dresde (vidéo)
contre l’islam radical et l’immigration
incontrôlée. 20'000, soit plus que la dernière fois. Il y a également eu des manifestations à
Würzburg, Düsseldorf, Bonn, Köln (Cologne), Munich
et Berlin. Le mouvement PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes : Patriotes Européens contre l’Islamisation
de l’Occident) est plutôt spontané, et, n’en déplaise aux médias, il ne
semble pas structuré (sous-entendu « structuré
par l’extrême-droite »).
Vaisseaux fantômes ?
Quelques questions
sur les bateaux chargés de réfugiés posées par Bernard Antony : « Nul certes ne peut rester insensible
devant les tragédies des réfugiés de toutes parts embarqués vers l’Europe sur
des bateaux d’infortune très chèrement payés. Mais cela appelle tout de même
plusieurs questions essentielles pour en finir avec une pratique d’immigration
inéluctablement lourde encore de conséquences ultérieures très funestes. D’où
viennent ces cargos ? Les réfugiés syriens ou iraniens n’ont pas de ports
d’embarquement possibles sur la Méditerranée autres que ceux de Turquie.
L’évidence, c’est que la Turquie, État particulièrement policier, laisse donc faire
cela ».
Bernard Antony : « Pourquoi
ces réfugiés d’évidence essentiellement musulmans sunnites ne se réfugient-ils
pas dans les très riches pays d’islam bien plus proches de leurs lieux de fuite
tels que les Émirats Arabes Unis, le Koweït, l’Arabie Saoudite ? Peut-on
sérieusement croire qu’un très grand nombre de ces réfugiés puissent disposer
des milliers de dollars nécessaires à l’achat de leur transport sans aucun
financement ? La dernière qui se pose donc est celle de savoir si l’immense migration des ‘boat-people’
arabo-africains vers l’Europe n’est pas voulue, encouragée et même cyniquement
planifiée au mépris du malheur des personnes et des familles ? Ne
s’agit-il pas d’une forme de submersion démographique très organisée ? Il
est temps que les nations d’Europe renvoient les États musulmans à leur
responsabilité. C’est là un impératif et de charité et de sécurité », conclut Bernard Antony.
Coran sans queue ni tête ?
Les partisans de la décapitation n'ont
pas toute leur tête. Gilles-William Goldnadel s'étonne dans
Valeurs actuelles de la prolifération des déséquilibrés adeptes du Coran : « Les
procureurs de la république française ont fait une découverte médicale
innovante : ceux qui, en France, crient ‘Allah
Akhbar !’ avant que d'attenter à leur vie après
avoir ôté celles de quelques malheureux qui croisaient leur chemin, n'auraient
pas toute leur raison. On avait effectivement cru comprendre que leurs modèles
orientaux qui décapitent n'avaient pas non plus toute leur tête. On avait
également bien compris que l’empressement idéologique de certains magistrats à
vouloir, toutes affaires cessantes et a priori, déresponsabiliser juridiquement
et moralement les derniers fous de Dieu à la mode de chez nous, rejoignait dans
le bazar des dénis systématiques, la tendance à trouver coûte que coûte une
manière de ne pas incriminer l'islam, irréprochable, forcément irréprochable ».
Gilles-William Goldnadel : « Lorsque le coupable n'était pas
identifié, il était autrefois d’extrême droite, l'argument devient aujourd'hui
invendable. Il s'agit à présent d'un ‘loup
solitaire’, et tant pis si ceux-ci chassent en meute. À moins qu'il ne s'agisse ‘d'actes isolés’. Après
tout, le raisonnement est géométriquement imparable. Une ligne droite infinie
n'étant qu'une succession de points innombrables. Un mauvais esprit pourrait
faire remarquer que lorsque le terroriste norvégien Breivik s'était livré aux
massacres que l'on sait et alors même que la question de sa démence fait
toujours problème, les procureurs politiques à la française, loin de
s'interroger sur sa santé mentale, avaient immédiatement dressé la liste des
intellectuels de droite suspectés d'avoir influencé sa raison meurtrière. Il est vrai que ce solitaire-là était connu comme le loup blanc », conclut Goldnadel.
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