Lucien
OULAHBIB -- Car il y en a plus qu'assez d'entendre,
pratiquement, de la part de certains dirigeants musulmans français que ce
serait en quelque sorte à cause de certains (là-aussi) de leurs concitoyens
juifs français qu'il y aurait eu des meurtres opérés par des individus se réclamant de l'islam. Parce que s'offusquer des propos du Président du
CRIF revient dire à cela. Déjà en niant l'évidence : ces individus qui ont tué
l'on fait systématiquement au nom de l'islam, et ils ne sont pas les seuls à le
faire ces temps-ci dans le monde ; or, rétorquer, et ce principalement, et avec
colère en plus, ce qui est un comble, que l'on n'est pas concerné, revient en
fait à s'en laver les mains, surtout en mettant en équivalence le fracas de
stèles, des insultes verbales et écrites, et la balle qui fracasse la tête d'un
enfant comme ce fut le cas à Toulouse.
Si tant de gens de par le monde tuent au nom de l'islam, c'est bien parce
qu'ils cherchent à légitimer leur acte, or, indiquer que d'autres tuent aussi
bien au nom d'autres légitimations n'effacent en rien ces actes effectués au
nom de l'islam. Simplement celui-ci, et d'ailleurs son histoire le prouve
amplement, n'est pas exempt de tels conflits et contradictions, surtout lorsque
toute réforme en son sein a été tuée dans l'œuf, à la différence des autres
religions qui ont dû évoluer. Au tour de l'islam de le faire ou de se démettre
puisque sa "paix" ne peut être celle des cimeterres comme naguère.
Il ne
faut donc quand même pas pousser, car, aujourd'hui, il n'y a pas de tuerie au
nom de Jésus ou de YHVH, ni même au nom d'Israël puisque si morts d'enfants il
y a eu à Gaza comme le dénoncent les tueurs de juifs en France, à Copenhague, à
Bruxelles, ces morts n'ont jamais été fait sciemment mais par accidents non
voulus suite au refus forcené des Arabes à refuser le fait juif pensé en tant
que Nation indépendante et non pas seulement en tant que peuple du
"livre" qui doit être toléré mais dominé parce que déviant comme
l'indiquent les textes coraniques ; rappelons que c'est bien les
arabo-musulmans qui ont refusé la partition de 1947 et non les Juifs, et,
aujourd'hui, en Syrie il y aurait 210.000 tués, 3 millions de Syriens exilés,
10 millions en exode au sein même du pays, soit une situation bien pire qu'en
47 en Palestine ; aussi, dire déjà cette
vérité-là, de la part de ces
dirigeants musulmans seraient un bien grand pas en avant vers ce fameux
"vivre ensemble" dont se réclament ces dirigeants musulmans français.
Car si,
en effet, il n'y a pas eu, en France, de délation opérée par des musulmans sous
Vichy contre les Juifs, il ne s'ensuit pas qu'en Algérie, en Égypte, en Syrie,
en Irak, au Maroc, et ce sous loi islamique, il n'y ait pas eu des délations et
des meurtres de Juifs ; la preuve ? Outre ces
divers pogromes dont a parlé un Albert Memmi, des centaines de milliers
ont dû s'enfuir d'Algérie parce qu'ils ne voulaient pas devenir des citoyens de
seconde zone comme le sont devenus les Algériens eux-mêmes qui l'ont prouvé en
venant massivement en France (alors que les Marocains et Tunisiens leur étaient
préférés concernant l'embauche comme l'a démontré Daniel Lefeuvre dans son livre Pour en finir avec la
repentance coloniale). N'oublions pas tous les juifs qui ont été jetés dehors
des pays arabo-musulmans depuis la naissance d'Israël. Aussi, ces dirigeants musulmans
français qui refusent de voir la réalité de leurs ouailles devraient cesser de
montrer la paille nichée dans l'œil de leur voisin au lieu de se préoccuper de la
poutre qui se trouve plantée dans leur propre œil. Aussi
"pacifique" soit-il.
Reproduction
autorisée avec mention :
Lucien
SA Oulahbib - http://www.resiliencetv.fr/
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