Michel
Garroté -- « L’affaire DSK »
est un feuilleton voyeuriste et faux-cul qui dure depuis trois ans et neuf mois :
putain, c’est l’érection la plus longue et dure de l’histoire de France. DSK
aime triquer ferme, queuter vigoureusement, se faire sucer la bite et sodomiser
des gonzesses ? Il serait le seul homme public français à aimer ça ?
La chaste et pure République française et ses élus seraient opposés à ce genre
de mœurs ? Ils prieraient le rosaire à genoux tous les soirs ces gens-là ?
Je n’ai aucun lien, aucune
affinité, aucune communauté de valeurs avec DSK. Cela dit, je n’ai jamais vu,
en 35 ans de journalisme, un tel acharnement médiatique contre un seul homme.
De mai 2011 à février 2015, DSK a fait - et fait encore - la « Une »
dans les médias. Cela me pose tout de même deux problèmes : serait-il le
seul homme public français aimant le sexe ; et pourquoi dans son cas
particulier en a-t-on fait un événement mondial. La justice américaine n’a pas
établi qu’il ait « violé » qui que ce soit.
La justice française n’établit
pas qu’il soit « proxénète ». Violeur et proxénète, c’est énorme,
comme on dit. L’on ne m’ôtera pas de l’esprit que beaucoup de monde, à l’UMP et
au PS, avait intérêt à neutraliser pour toujours toute candidature de DSK à la
présence de la République française. Celles et ceux qui - avec hypocrisie - se
prétendent scandalisés par la libido de DSK sont souvent les mêmes à fréquenter
les putes, les gigolos, les salons sadomaso, les clubs homo, sans parler de
ceux qui sont carrément pédocriminels (« pédophiles » dit-on
improprement).
Dans le
contexte du procès contre DSK et en réaction à la prédominance croissante du
sado-maso (SM) dans le sexe chez les Français, la pétillante Madame Yvane
Wiart écrit notamment (extraits ; voir lien vers source en bas de page) :
« Non,
l'homme n'est pas un être de sexe dès sa naissance. Non, tous les petits
garçons ne souhaitent pas tuer leur père pour pouvoir avoir des rapports
sexuels avec leur mère, et inversement pour les filles. Non, la violence n'est
pas innée chez l'homme, pas plus que le masochisme. Ce que montrent les études
scientifiques rigoureuses, c'est que l'instinct avec lequel on vient au monde
est celui d'attachement, le besoin d'aimer et d'être aimé, dans l'écoute et le
respect, en dehors de toute violence ».
Madame Yvane
Wiart : « Avec la maturité, la sexualité vient s'ajouter au
lien à autrui, mais si elle prend l'ascendant, c'est que quelque chose ne s'est
pas bien passé, avant. Ce n'est pas parce que nombreuses sont les personnes à
ne pas avoir reçu l'amour et l'attention qu'elles méritaient, enfant, que leur
monde interne doit s'ériger en norme et que doivent être ridiculisés tous ceux
qui ne voient pas les choses ainsi. L'instinct d'attachement est bel et bien
alors totalement "oublié" dans cette affaire. Et il ne s'agit pas
tant de se positionner pour ou contre une sexualité décomplexée que de
comprendre l'impact d'un tel "oubli" sur notre santé psychique,
physique et sur la société en général »,
conclut Madame Yvane Wiart (fin des extraits ; voir lien vers source en
bas de page).
Sur
lexpress.fr on peut lire, concernant le procès contre DSK (extraits ; voir
lien vers source en bas de page) : « Le dossier s'est écroulé tout
seul ». C'est ce qu'a estimé à la sortie de l'audience, après sa
plaidoirie ce mercredi Me Henri Leclerc, avocat de Dominique Strauss-Kahn dans
le procès pour proxénétisme dit du Carlton. « Nos explications n'ont fait
que rappeler cet écroulement », a-t-il poursuivi. « Nous attendons maintenant la décision
du tribunal et nous sommes confiants », a déclaré l'avocat devant une nuée
de journalistes, avec à ses côtés ses deux confrères, Me Frédérique Baulieu et
Me Richard Malka.
Me
Frédérique Baulieu est la première des trois avocats de l'ancien patron du FMI
à se lancer. Une plage de trois heures leur a été réservée. Seule femme du
trio, c'est elle qui s'est chargée de l'interrogatoire des anciennes prostituées
au fil des audiences. C'est elle qui s'attaque au témoignage de Jade, qui a
participé à deux soirées avec DSK ainsi qu'à un voyage à Washington. « J'ai
pour Jade une certaine estime car après une vie de fracas elle a décidé de
vaincre tout cela », avance Me Baulieu. « Mais j'ai beaucoup
d'incompréhension devant cette volonté à tout prix de dire des choses qui ne
sont pas vraies », ajoute-t-elle, avant d'énumérer point par point ses arguments
venant contredire Jade. Pour Frédérique Baulieu, Jade est une « victime de
la médiatisation, des questions indignes qui lui ont été posées. Ce n'est pas à
elle qu'il faut en vouloir. J'en veux à ceux qui ont fait d'elle ce symbole »,
explique l'avocate.
Les
trois avocats ont critiqué au passage les nombreuses fuites dans la presse. « Il
y avait une bulle médiatique qui a éclaté à l'audience », a notamment
déclaré Me Malka. « Nous avons constaté qu'après des années d'un dossier
lancé dans la presse, alors qu'il était secret et dont sortaient des
informations tronquées, fausses, à laquelle nous avions cessé de répondre, se
tenait enfin un débat contradictoire, loyal et qui faisait du droit l'exigence
principale », a déclaré Me Leclerc après l'audience. « Si nous
n'avons pas fait de déclarations jusqu'à présent, c'est parce que nous
considérons qu'un procès se passe dans la salle d'audience. Ce que nous avons à
dire, nous le disons au tribunal », avait-il déclaré en préambule (fin des
extraits ; voir lien vers source en bas de page).
Reproduction
autorisée avec mention :
Mon article précédent sur
DSK :
Sources :
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