Michel
Garroté -- Au-delà de Jacques Myard, l’hebdomadaire français
Minute (qui n’est pas ma tasse de thé mais qui parfois
voit juste) s'est intéressé au sénateur-maire centriste de Laval François
Zocchetto, président du groupe UDI-UC au Sénat, véritable cheville-ouvrière du
voyage parlementaire à Damas, qui n'a pas pu agir sans l'aval du Quai d'Orsay.
Extraits adaptés : « Zocchetto, c’est un grand bourgeois centriste qui
avance à pas feutrés. Ce n’est pas un « gugusse » pour reprendre l’expression
incroyablement méprisante qu’a employé l’ancien président de la République
Nicolas Sarkozy à l’encontre de ces quatre parlementaires » (Note de
Michel Garroté - Cet imbécile de Sarkozy qui, avec la bénédiction du nullissime
BHL, a déclenché en Libye une guerre irréfléchie dont nous subissons aujourd’hui
les épouvantables conséquences).
« A
chaque crise internationale, François Zocchetto, en tant que président de
groupe parlementaire, fait partie des quelques responsables politiques
consultés par le Premier ministre. Ce n’est pas un aventurier ou un passionné
de politique étrangère. Il n’a pas la panoplie du barbouze ou de l’agent
secret. Depuis son bureau situé au sud-est du rez-de-chaussée du Palais du
Luxembourg, c’est avant tout un important rouage parlementaire français. Tout
cela pour dire que François Zocchetto était l’homme idoine pour monter ce voyage
de Damas, qui semble relever de la diplomatie parlementaire, semi-publique, et
qui marque en fait une tentative de la France de renouer avec Bachar, dont elle
a fait une sorte de Grand Satan et de qui elle ne sait plus comment se
rapprocher sans trop se déjuger, ni se ridiculiser ».
« Dans
les manœuvres géopolitiques en cours, suscitées par la montée en puissance de
l’Etat islamique, qui voient les Américains se rapprocher discrètement de
l’Iran et de « l’arc chiite » qui court de Téhéran à Beyrouth, ce voyage de
Damas était nécessaire pour se rapprocher du réel. Il faut maintenant espérer
que cette initiative aura des conséquences diplomatiques positives pour une
approche raisonnable de la situation syrienne. Les vrais amis du Liban et de la
Syrie savent depuis les années 1980 que la famille El Assad est tout sauf
recommandable. Mais le danger que représente l’Etat islamique pour la stabilité
de cette région et pour les chrétiens d’Orient oblige à trouver un terrain
d’entente avec Damas. Peu importe que cela oblige Laurent Fabius, Manuel Valls
et François Hollande à quelques contorsions ».
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Michel
Garroté
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