Michel
Garroté -- Prêt à se battre « par tous les
moyens », Jean-Marie Le Pen, 86 ans, s’oppose « pour l’instant » à une
victoire à l’Elysée de sa fille Marine, jugeant que ce serait
« scandaleux », dans une interview diffusée mardi 5 mai 2015 par
Europe 1. « Si de tels principes moraux devaient présider à l’Etat
français, ce serait scandaleux », après sa « trahison » à son
égard, déclare Jean-Marie Le Pen (la photo ci-dessus n'est pas un montage...).
Souhaite-t-il
la victoire de Marine en 2017 ? « Pour l’instant, non », dit-il. Suspendu
du parti qu’il a fondé, il juge sa fille « un peu pire » que l’UMP et
le PS, « parce que l’adversaire vous combat de face, là il vous combat de
dos ».
Répudie-t-il
sa fille ? « Tout à fait », tranche Jean-Marie Le Pen. « Je ne
reconnais pas de liens avec quelqu’un qui me trahit de manière aussi
scandaleuse ». Les ponts sont-ils définitivement coupés ? « On ne
sait jamais. Définitivement ? C’est la mort qui coupe les ponts », note Jean-Marie
Le Pen. Sur la procédure lancée par sa fille pour lui retirer sa présidence
d’honneur du FN, il ironise : « On va faire une assemblée générale par
correspondance ? C’est un gag, ça ! ».
« Je
suis suspendu comme adhérent, mais je suis toujours président d’honneur »,
note Jean-Marie Le Pen qui assure n’être nullement retraité : « Je n’ai
pas du tout l’intention de prendre ma retraite. Plutôt que de penser à la
retraite, je pense à l’attaque, moi », pour « rétablir la justice et
la dignité dans un parti qui jusque-là en faisait une règle ».
Il
étudie d’ailleurs la contre-attaque avec ses « conseils et avec un certain
nombre de gens fidèles à l’esprit du FN ». Il pense que beaucoup
d’adhérents vont faire savoir à Marine Le Pen ce qu’ils en pensent. « Je
me battrai par tous les moyens pour faire rétablir la justice », insiste Jean-Marie
Le Pen en dénonçant « un complot » contre lui.
Dans
une autre interview, diffusée par RMC, Jean-Marie Le Pen se déchaîne contre le
bureau exécutif qui l’a suspendu par sept voix contre une, y voyant « une
assemblée de stipendiés, de courtisans, un peloton d’exécution, avec les sept
mercenaires ».
« Je
suis dur, encore plus dur que ça, ça ne fait que commencer, pour eux », prévient-il.
« Je ne menace pas, je frappe ». « Faudra dire les vrais
chiffres d’adhérents, ce n’est plus pareil, là, je parlerai au congrès »,
ajoute Jean-Marie Le Pen.
Marine
Le Pen - l'outrance de son père montre qu'il n'y avait
d'autre solution que de le suspendre : « Cette
outrance montre qu'il n'y avait pas d'autre solution » que la suspension de son
père du Front national, a répondu Marine Le Pen sur Europe 1.
Marion
Maréchal-Le Pen ne se présente plus en région PACA - La crise au FN ne fait que commencer : Choquée par la virulence
de Jean-Marie Le Pen à l'encontre de sa fille Marine lors du bureau
exécutif du Front national, lundi 4 mai, la jeune députée du Vaucluse a fait
savoir lundi soir à ses proches qu'elle renonçait dans ces conditions à
présenter sa candidature en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. « Nous
faisons notre maximum pour la faire changer d'avis », a expliqué à RTL un
responsable local du Front national. « Elle a 25 ans, et ne souhaite pas
être l'otage de son grand-père » a expliqué à RTL l'un de ses proches. « Elle
se retrouve dans une situation ingérable, tributaire des conneries de
Jean-Marie Le Pen. C'est une bombe nucléaire qui peut lui exploser dans les
mains à tout moment ».
Elle
précise au Figaro : « Compte tenu de l'ambiance du bureau politique
et de l'aggravation du conflit, je ne voudrais pas que tout cela puisse nuire,
d'une manière ou d'une autre à la candidature en Paca. Le conflit actuel
pouvant prendre une teneur particulière, notamment dans les fédérations locales
du sud, une candidature plus neutre serait peut-être préférable dans l'intérêt
du mouvement. Je veux simplement ce qu'il y a de mieux pour cette région et je
ne souhaite pas être prise en otage par Jean-Marie Le Pen, en particulier ».
Reproduction
autorisée avec mention :
Michel
Garroté - http://leblogdemichelgarrote.blogspot.ch/
Son jouet est devenu ringard, au vieil anti-judaïque? La marotte qu'il agitait derrière son guignol n'attire plus que les guignols journaleux? Le facho sénile et sourd veut continuer à jouer l'irrésistible cabot devant la scène politique alors qu'il est hué ? Le ridicule n'a jamais tué, mais on peut compter sur la "sélection naturelle" pour écarter définitivement cet ignoble personnage.
RépondreSupprimerC'est la médiacratie qui le maintien en coma dépassé sur le devant de la scène pour tenter d'éviter la catastrophe annoncée : Marine Le Pen au second tour en 2017.
Ils se trompent aux "républicains" et aux "socialistes".
Une fois évincé par M. Le Pen, ce schizophrène morbide pour qui SIX millions de morts exterminés comptent moins que sa propre image de cinglé, Marine aura un boulevard devant-elle.
Il lui reste à donner quelques signes forts de rejet des obsessions du père pour relancer son Front Républicain. Tiens: qu'elle aille se recueillir à Jérusalem à Yad Vashem, au mémorial de la Déportation ou de la Shoah, assorti d'une déclaration sans ambiguïté comme le Citoyen l'attend toujours des exécutifs depuis 50 ans.
L'antisémitisme en France est directement lié à l'islamisation de la société française, à ces millions de djeunes zonards salafisés, à ces gauchistes extrêmes qui veulent tous détruire Israël. Ils avaient aimé le fatah en 1980, ils se sont mis à adorer le hamas et le hezbollah en 2015 au point d'aller apprendre à tuer à leurs côtés. Ce sont ces centaines de mini-califats de banlieues pourvoyeurs d'antisémites, qu'il faut combattre. Qu'elle le dise ! Qu'elle Nous le dise!