Michel
Garroté -- C’est depuis la prison que le multirécidiviste Omar Abdel Hamid El-Hussein -- auteur des
attaques islamistes de Copenhague perpétrées le samedi 14 février 2015 -- a
suivi les attentats commis en France en janvier. Il était (« était » car entretemps il a été tué par la
police danoise) membre du groupe extrémiste islamique « La Raza Danmark »
(après avoir été membre de « Brothas », un gang de délinquants
musulmans danois). Samedi 14
février, il s’attaque au centre culturel de Krudttonden, où se tient un débat
en présence de Lars Vilks, artiste menacé de mort pour avoir dessiné une caricature de Mahomet en 2007. A 15h33, le premier à tomber sous ses balles est Finn
Norgaard, un réalisateur de 55 ans qui est abattu à bout pourtant, alors qu’il
était à l’extérieur du centre. Omar El-Hussein tire ensuite sur trois
policiers, puis s’enfuit à bord d’une voiture qu’il abandonne deux kilomètres
plus loin.
La
police parviendra à reconstituer son itinéraire grâce aux vidéos de
surveillance. On voit Omar El-Hussein appeler - d’une cabine - un taxi, car
une voiture vient le chercher peu après, et l’emmène à son appartement de
Norrebro. Il y passe vingt minutes et en ressort à 16h37. On ne retrouve sa
trace qu’à 00h45 devant la synagogue de Krystalgade où il tue un gardien juif. A ce
moment, la police a déjà identifié son appartement et l’a placé sous
surveillance depuis 23 heures. Deux morts et cinq blessés : c'est donc le bilan
de ces deux fusillades perpétrées à Copenhague.
En outre, deux hommes ont été inculpés, lundi 16 février 2015, de complicité avec l'auteur des
attaques de ce week-end à Copenhague. Plus tôt dans la matinée, la police avait annoncé détenir deux hommes ayant aidé l'auteur des fusillades. Ils sont accusés d'avoir
aidé l'auteur des
attaques à faire disparaître une arme et à se procurer une cachette, d'avoir soutenu El-Hussein en lui apportant des conseils et une aide matérielle.
La
police danoise, qui quadrille la capitale depuis samedi, est toujours à la
recherche de témoins afin de déterminer le trajet exact de l'auteur des
attentats et d'appréhender d'éventuels autres complices. Elle a notamment
réalisé un raid contre un cyber-café dans le quartier populaire de Nørrebro, où El-Hussein a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche par
la police. Toujours selon les forces de l'ordre, El-Hussein est un jeune homme de 22 ans né au Danemark
d'origine palestinienne.
Reprenons
la chronologie des faits. Samedi, 15h30 - Au centre culturel Krudttønden, dans
un quartier huppé d'Østerbro dans le nord de la capitale danoise, une
conférence intitulée "Art, blasphème et liberté" se déroule depuis
une demi-heure, sous protection policière, dans une salle sans fenêtre. Y
participent une quarantaine de personnes, notamment le caricaturiste Lars
Vilks, menacé depuis la publication en 2007 d'un dessin représentant Mahomet
avec un corps de chien.
Plusieurs
dizaines de coups de feu sont tirés, de l'extérieur. "Tout à coup, alors
qu'elle parlait, on a tous entendu un grand bruit", a raconté
l'ambassadeur de France au Journal du dimanche. "Je me suis dit qu'une
armoire venait de tomber ou qu'il s'agissait d'un pétard. Mais non, c'étaient
bien des coups de feu répétés. J'étais incrédule, ça ne pouvait tout de même
pas recommencer comme à Paris ! Mais en quelques secondes, j'ai réalisé qu'on
était en train de revivre la même chose qu'à Charlie Hebdo".
Dans la
fusillade, le réalisateur danois Finn Nørgaard, 55 ans, qui était sorti de la
salle, est tué. Trois policiers sont blessés. Les participants au débat se
réfugient dans une autre salle, où ils resteront de longues minutes. "Nous
étions tous par terre en train de ramper vers la sortie de secours pendant que
ça continuait à tirer à travers la porte. Beaucoup. La police parle de 200
impacts de balles. Ce n'est qu'en revenant dans la salle que j'ai vu qu'il y
avait un mort", a ajouté l'ambassadeur de France. L'assaillant s'enfuit
dans une Volkswagen Polo. La police croit qu'il a un complice et se lance à la
recherche de deux hommes. Un peu plus tard elle réalisera qu'il n'y avait qu'un
seul agresseur.
Samedi
après-midi - Le tireur abandonne sa voiture à deux kilomètres au nord du lieu
de l'attentat, près d'une gare. Il est filmé par des caméras de
vidéosurveillance, vêtu d'une veste rembourrée et d'un bonnet
sombres. Puis il se fait déposer en taxi devant un appartement du quartier
populaire de Nørrebro, où vit une importante communauté musulmane. Vers 19h30
la police diffuse un avis de recherche avec cette description de l'assaillant:
un homme "entre 25 et 30 ans, d'environ 1,85m, athlétique, d'apparence
arabe".
Dimanche,
vers 0h50 - Une fusillade éclate près de la principale synagogue de Copenhague.
Un homme est mortellement blessé à la tête. Il s'agit d'un gardien juif, Dan
Uzan, 37 ans, qui surveillait les accès à l'édifice où avait lieu une cérémonie
à laquelle assistaient environ 80 personnes et qui était placé sous surveillance
après la première fusillade de l'après-midi. Deux policiers sur place sont
légèrement blessés: l'un à une jambe, l'autre à un bras. Le tireur s'enfuit
après la fusillade, à pied.
Dimanche,
vers 5h du matin - Persuadée qu'elle a affaire à un seul
homme, en l’occurrence le suspect identifié, la police danoise surveille son appartement, dans
le quartier de Nørrebro. Elle a été renseignée par le chauffeur de taxi qui y
avait déposé le suspect. Quand celui-ci rejoint son domicile, il est interpellé
verbalement par la police. Il ouvre le feu, les policiers répliquent et
l'abattent sans être touchés. "Nous voulions l'appréhender vivant mais il
ne nous a pas laissé le choix", a-t-il ajouté.
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Sources :
Merci pour ce "débriefing" de l'intervention policière au sujet de ce tueur islamo-fasciste multirécidviste.
RépondreSupprimerL'association islam et fascisme a été prononcée par M Vals avec courage et petinence. Certes, M Vals est en train de se fabriquer une stature de chef d'état en tapant dans les réserves de M Le-Pen. Mais qui le lui reprochera, après avoir vus à l'oeuvre les Chirac, Sarkozy...et Hollande?
Cette réalité objective de la guerre menée par le fascisme islamique à nos institutions européennes est passée sous silence par les médiacrates bobos et les radios soumises de l'état PS.
Peut-être faudrait-il expédier une copie de votre texte aux rédac-chefs de 'F-info, F-inter et F-culture, au CSA sourd et aveugle et à la justice taubiresque, aveugle comme on sait depuis longtemps, mais également sourde et partisane ?