lundi 16 février 2015

Le groupe islamique La Raza tue à Copenhague



 

 
Michel Garroté  --  C’est depuis la prison que le multirécidiviste Omar Abdel Hamid El-Hussein -- auteur des attaques islamistes de Copenhague perpétrées le samedi 14 février 2015 -- a suivi les attentats commis en France en janvier. Il était (« était » car entretemps il a été tué par la police danoise) membre du groupe extrémiste islamique « La Raza Danmark » (après avoir été membre de « Brothas », un gang de délinquants musulmans danois). Samedi 14 février, il s’attaque au centre culturel de Krudttonden, où se tient un débat en présence de Lars Vilks, artiste menacé de mort pour avoir dessiné une caricature de Mahomet en 2007. A 15h33, le premier à tomber sous ses balles est Finn Norgaard, un réalisateur de 55 ans qui est abattu à bout pourtant, alors qu’il était à l’extérieur du centre. Omar El-Hussein tire ensuite sur trois policiers, puis s’enfuit à bord d’une voiture qu’il abandonne deux kilomètres plus loin.

La police parviendra à reconstituer son itinéraire grâce aux vidéos de surveillance. On voit Omar El-Hussein appeler - d’une cabine - un taxi, car une voiture vient le chercher peu après, et l’emmène à son appartement de Norrebro. Il y passe vingt minutes et en ressort à 16h37. On ne retrouve sa trace qu’à 00h45 devant la synagogue de Krystalgade où il tue un gardien juif. A ce moment, la police a déjà identifié son appartement et l’a placé sous surveillance depuis 23 heures. Deux morts et cinq blessés : c'est donc le bilan de ces deux fusillades perpétrées à Copenhague.

En outre, deux hommes ont été inculpés, lundi 16 février 2015, de complicité avec l'auteur des attaques de ce week-end à Copenhague. Plus tôt dans la matinée, la police avait annoncé détenir deux hommes ayant aidé l'auteur des fusillades. Ils sont accusés d'avoir aidé l'auteur des attaques à faire disparaître une arme et à se procurer une cachette, d'avoir soutenu El-Hussein en lui apportant des conseils et une aide matérielle.

La police danoise, qui quadrille la capitale depuis samedi, est toujours à la recherche de témoins afin de déterminer le trajet exact de l'auteur des attentats et d'appréhender d'éventuels autres complices. Elle a notamment réalisé un raid contre un cyber-café dans le quartier populaire de Nørrebro, où El-Hussein a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche par la police. Toujours selon les forces de l'ordre, El-Hussein est un jeune homme de 22 ans né au Danemark d'origine palestinienne.

Reprenons la chronologie des faits. Samedi, 15h30 - Au centre culturel Krudttønden, dans un quartier huppé d'Østerbro dans le nord de la capitale danoise, une conférence intitulée "Art, blasphème et liberté" se déroule depuis une demi-heure, sous protection policière, dans une salle sans fenêtre. Y participent une quarantaine de personnes, notamment le caricaturiste Lars Vilks, menacé depuis la publication en 2007 d'un dessin représentant Mahomet avec un corps de chien.

Plusieurs dizaines de coups de feu sont tirés, de l'extérieur. "Tout à coup, alors qu'elle parlait, on a tous entendu un grand bruit", a raconté l'ambassadeur de France au Journal du dimanche. "Je me suis dit qu'une armoire venait de tomber ou qu'il s'agissait d'un pétard. Mais non, c'étaient bien des coups de feu répétés. J'étais incrédule, ça ne pouvait tout de même pas recommencer comme à Paris ! Mais en quelques secondes, j'ai réalisé qu'on était en train de revivre la même chose qu'à Charlie Hebdo".

Dans la fusillade, le réalisateur danois Finn Nørgaard, 55 ans, qui était sorti de la salle, est tué. Trois policiers sont blessés. Les participants au débat se réfugient dans une autre salle, où ils resteront de longues minutes. "Nous étions tous par terre en train de ramper vers la sortie de secours pendant que ça continuait à tirer à travers la porte. Beaucoup. La police parle de 200 impacts de balles. Ce n'est qu'en revenant dans la salle que j'ai vu qu'il y avait un mort", a ajouté l'ambassadeur de France. L'assaillant s'enfuit dans une Volkswagen Polo. La police croit qu'il a un complice et se lance à la recherche de deux hommes. Un peu plus tard elle réalisera qu'il n'y avait qu'un seul agresseur.

Samedi après-midi - Le tireur abandonne sa voiture à deux kilomètres au nord du lieu de l'attentat, près d'une gare. Il est filmé par des caméras de vidéosurveillance, vêtu d'une veste rembourrée et d'un bonnet sombres. Puis il se fait déposer en taxi devant un appartement du quartier populaire de Nørrebro, où vit une importante communauté musulmane. Vers 19h30 la police diffuse un avis de recherche avec cette description de l'assaillant: un homme "entre 25 et 30 ans, d'environ 1,85m, athlétique, d'apparence arabe".

Dimanche, vers 0h50 - Une fusillade éclate près de la principale synagogue de Copenhague. Un homme est mortellement blessé à la tête. Il s'agit d'un gardien juif, Dan Uzan, 37 ans, qui surveillait les accès à l'édifice où avait lieu une cérémonie à laquelle assistaient environ 80 personnes et qui était placé sous surveillance après la première fusillade de l'après-midi. Deux policiers sur place sont légèrement blessés: l'un à une jambe, l'autre à un bras. Le tireur s'enfuit après la fusillade, à pied.

Dimanche, vers 5h du matin - Persuadée qu'elle a affaire à un seul homme, en l’occurrence le suspect identifié, la police danoise surveille son appartement, dans le quartier de Nørrebro. Elle a été renseignée par le chauffeur de taxi qui y avait déposé le suspect. Quand celui-ci rejoint son domicile, il est interpellé verbalement par la police. Il ouvre le feu, les policiers répliquent et l'abattent sans être touchés. "Nous voulions l'appréhender vivant mais il ne nous a pas laissé le choix", a-t-il ajouté.

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Sources :



  
  

1 commentaire:

  1. Merci pour ce "débriefing" de l'intervention policière au sujet de ce tueur islamo-fasciste multirécidviste.
    L'association islam et fascisme a été prononcée par M Vals avec courage et petinence. Certes, M Vals est en train de se fabriquer une stature de chef d'état en tapant dans les réserves de M Le-Pen. Mais qui le lui reprochera, après avoir vus à l'oeuvre les Chirac, Sarkozy...et Hollande?
    Cette réalité objective de la guerre menée par le fascisme islamique à nos institutions européennes est passée sous silence par les médiacrates bobos et les radios soumises de l'état PS.
    Peut-être faudrait-il expédier une copie de votre texte aux rédac-chefs de 'F-info, F-inter et F-culture, au CSA sourd et aveugle et à la justice taubiresque, aveugle comme on sait depuis longtemps, mais également sourde et partisane ?

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